Quand le 24 août 1572, les cloches de l’église Saint-Germain l’Auxerrois retentissent en pleine nuit à Paris, ce n’est pas pour indiquer l’heure.
C’est le début d’un des massacres les plus sanglants de l’histoire de France : la Saint-Barthélemy.
Les guerres de religion qui déchirent le royaume de France au XVIe siècle sont d’une violence extrême.
Et dans la terrible liste des atrocités commises pendant cette période, on trouve un massacre de civils qui marque profondément les esprits : en quelques jours, des milliers de protestants sont assassinés à Paris puis dans tout le royaume.
Entre le 24 août et le 3 septembre 1572, ce sont près de 10 000 personnes qui sont tuées dans la capitale et les principales villes de France.
Un massacre d’une ampleur inédite qui traumatise durablement le royaume.
Un massacre qui illustre la complexité des guerres de religion en France, où s’entremêlent questions religieuses, luttes de pouvoir et rivalités familiales.
Un événement qui marquera si profondément les esprits qu’il reste jusqu’à nos jours le symbole de l’intolérance religieuse la plus fanatique.
Comment un tel drame a-t-il pu se produire ?