Stéphane Genêt
Il y a des dates qui marquent une génération entière.
Des dates où chacun se souvient exactement où il était.
Des dates où le temps semble se figer.
Des dates après lesquelles plus rien n’est comme avant.
Nous sommes le vendredi 13 novembre 2015. Il est 21 heures à Paris. L’air est doux, étrangement doux pour un mois de novembre. Les terrasses des cafés du 10e et du 11e arrondissements débordent de vie. Au Stade de France, près de 80 000 personnes assistent à un match amical France-Allemagne. Dans la salle du Bataclan, 1 500 spectateurs vibrent au son des Eagles of Death Metal.
Une soirée ordinaire. Une de ces soirées où Paris vit, respire, s’amuse.
Et puis, en quelques heures, l’horreur la plus pure frappe la capitale.
C’est l’attaque terroriste la plus meurtrière jamais perpétrée sur le sol français depuis la Seconde Guerre mondiale. 130 personnes assassinées. Des centaines de blessés. Des milliers de traumatisés.
Comment la France s’est-elle retrouvée dans le viseur de l’État islamique ? Comment cette nuit d’effroi s’est-elle déroulée minute par minute ? Et surtout, comment un pays tout entier a-t-il dû apprendre à vivre avec cette blessure ?
Découvrons ensemble le récit de cette nuit du 13 novembre 2015, celle qui a forcé la République à se redéfinir face à la terreur.