Sur Maths en tête, on parle d’un mathématicien dont le travail fait l’unanimité auprès de la communauté, un génie du 20e siècle, dont la vie est tout bonnement incroyable.
On parle de celui qu’on a souvent surnommé l’Albert Einstein des mathématiques : Alexandre Grothendieck.
Et à travers lui, on parle également du 20e siècle, de ces succès, de ses tourments, de ce qu’il a produit de plus beau et de plus affreux.
L’histoire de Grothendieck a profondément été marqué par le nazisme, le fascisme, et les luttes de ses parents.
Contraint à fuir en France, il a fini par rejeter toute forme d’autorité, même professionnelle.
Un électron libre, antimilitariste, profondément humaniste, parfois insupportable pour ses illustres collègues (comme Schwarz ou Dieudonné), mais totalement essentiel.
Car ses travaux ont révolutionné la géométrie algébrique. Et continuent toujours, car son œuvre protéiforme sous forme de testament, Moissons et semailles, est l’objet d’une étude approfondie qui demandera encore de nombreuses années, et des lectures d’une très grande expertise.
Ce testament, Alexandre Grothendieck a mis des dizaines d’années à l’écrire, en ermite, seul, cloîtré dans le petit village de Lasserre, en Ariège proche des Pyrénées, où il avait trouvé refuge.