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Les périodes historiques

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Quand on étudie l’Histoire, il est fondamental de se repérer dans le temps. Dès l’école primaire, on découvre ainsi les frises chronologiques, on retient – ou on essaye de retenir – quelques dates importantes et surtout, on apprend les quatre grandes périodes historiques: l’Antiquité, le Moyen Âge, l’époque moderne et l’époque contemporaine.

Pour passer de l’une à l’autre, les frises chronologiques indiquent les ruptures, c’est-à-dire des événements suffisamment marquants pour entraîner des transformations profondes.

L’invention de l’écriture vers 3500 avant Jésus-Christ met ainsi fin à la préhistoire et fait entrer l’humanité dans l’Antiquité.

La chute de l’empire romain d’occident en 476 après Jésus-Christ interrompt l’Antiquité et c’est le début du Moyen Âge. Lequel dure à peu près mille ans.

1492 et la découverte de l’Amérique entraîne l’époque moderne laquelle laisse place après 1789 et la révolution française à l’époque contemporaine.

Mais ce découpage qui nous est familier correspond en fait à une conception française de l’Histoire et du passé. 

D’autres pays proposent des périodes différentes et souvent, découpent le temps selon des calendriers et des dates qui leur sont propres.

Alors pourquoi notre propre découpage en 4 périodes peut-il être remis en question ?